(sous-titre : Les piques ou rien …!)
L’apéritif est un cocktail maison, style Pousse Rapière, avec un vin de pays pétillant, armagnac et liqueur de cassis, le tout servi sur deux gros glaçons. Outre les olives faites maison, l’accompagnement consiste en une grosse crevette panée sur son lit de verveine et sa mousseline, une bouchée chaude à la tapenade et du haddock avec ses herbes sur toast. Mais les olives ne sont pas faciles à saisir sans l’aide de piques dans leur coupelle nacrée en forme de coquille. Je veux interpeller une serveuse mais mon épouse me convainc de n’en rien faire, le fait n’étant que de peu d’importance …
Une portion de foie gras généreuse, foie mi-cuit sur son fagot d’aromates, un craquelin aux champignons de mousse qui sent bon les bois, aneth et verveine pour la mouillette aux herbes, gelées aux champignons, coing et verveine. Le maître d’hôtel nous présente l’assiette en nous saluant bien bas, puis la serveuse me donne à goûter le vin blanc sec, un Tursan : son attaque minérale et le fruité léger qui suit me conviennent parfaitement. Pour accompagner le foie, le préposé au pain dépose une tartine tiède très fine fourrée aux truffes. Que de saveurs qui éclatent en bouche, dans une harmonie renouvelée au gré de l’inspiration !